mardi 9 décembre 2008

[Live]Un fouet vaut mieux qu'une coulée de boue

J'ai vécu un week-end très contrasté en ambiance et en qualité musicale... Voilà pour l'introduction.


Donc, ce vendredi, rendez-vous dans une boite de nuit assez connue de la population branchouille bruxelloise, le Mirano Continental pour une soirée Dirty Dancing (aussi très connu de la branchouille bruxelloise) au profit d'Amnesty International (voilà, vous comprenenz maintenant pourquoi j'y étais). Une soirée concert + DJ. Avec en concert Suarez et Mud Flow. Et là, on grince des dents. Suarez est un gentil petit groupe belge de la région de Mons (ma ville natale) qui ne fait de mal à personne avec ses musique gentille. Je n'en dirai pas plus, juste que ça avait le mérite de ne pas déranger la cinquantaine de personnes présentes.

Par contre, nos amis de Mud Flow... Groupe belge un peu plus confirmé et surtout apprécié pour leur album "A Life On Standbye". Un album pour dépressifs suicidaires. Alors, quand la formation se produit en version sans batteries dans une boite de nuit, c'est très triste, très ennuyant, et on ne rêve que d'une chose, que ça finisse. Dommage, ils méritent mieux que ça ! La soirée qui suit est extrêmement conventionelle, je danse une heure et je m'en vais par les derniers transports en commun du soir (et oui, Bruxelles n'est pas Paris, la STIB, pas la RATP).

Le lendemain, par contraste, fut une journée faste avec le concert de The Whip. Je vous en avais déjà parlé, je trouve ce petit groupe "nouvelle sensation" sympathique. Et le concert des Tings Tings du mois précédent m'avais convaincu qu'on pouvait faire des trucs très sympa en live, même si probablement 50 autres groupes à Londres font la même chose qu'eux aussi bien. Bref, j'y allais avec un à priori plutôt positif, mais je ne m'attendais pas à autant m'éclater. Ce qui fait la force de The Whip ? La voix du chanteur, qui a côté des arrangements quelques fois kitsh, des claviers qui dégoulinent un peu, il assure vraiment une énergie rock puissante. Et puis, en live, rien à faire, une section rythmique complète et une guitare, ça fait toute la différence pour des compositions électro-rock, n'en déplaise à Soldout. Bref, la salle rentre vite en ébulition avec des titres comme "Blackout", "Throw It In The Fire" même si le chanteur réussit à insufler une forme d'émotion particulière. Avec un titre comme "Save My Soul", il fait un peu à l'électro-rock ce que Anthony Rother fait à l'électro-teck avec des titres comme "Father" et "Back Home": du soulful ! Le rappel vient conclure ce concert en beauté avec leurs deux titres les plus connus : "Divebomb" découvert sur la compilation Kistuné 4, ses sons qui arrachent et sa basse ronronnante ainsi que "Trash", la chanson aux 6 riffs de guitares qui tuent tout ! Ca faisait longtemps que je n'avais plus vu d'envahissement de scène au Botanique. Ca date de quand TTC était encore bon, c'est dire !

Le clip de Trash, version single très raccourcie :



Le concert fut suivi d'une soirée Radio Campus, excellente musicalement et en ambiance. Mais ça mériterait un billet complet pour la décrire, et cela n'aurait pas grand intérêt. Je m'arrête donc ici

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